Voilà, nous voilà déjà arrivé en juin… Le temps file, file, file, et le tic-tac du retour commence à se faire ressentir, entre nostalgie de devoir quitter ce mode de vie et réjouissance de retrouver notre quotidien valaisan (pas Le Nouvelliste, hein…) Les prochaines semaines seront particulières, assurément...
Entre temps, nous avons vécu un joli mois de mai. Je vous avais laissé à notre arrivée dans le Lot, sous la pluie. Et bien, la pluie, elle, nous a accompagné durant une bonne partie de notre séjour chez Charlotte, Emil, Etien, Ilian et Modou. Alors qu’il était au préalable prévu de monter notre tente (qu’on se trimballe depuis des mois pour rien...), nous avons heureusement pu intégrer la «yourte du jardin» et ainsi profiter d’un certain confort intérieur. Sans électricité certes, mais avec de l’eau... courante. Quand je vous parlais de l’omniprésence de l’eau ;-))
Cette eau nous a aussi bien facilité la tâche pour planter les nombreux piquets de la clôture du verger aux chevreuils. La terre bien meuble a cédé sous les coups de masse acharnés de Charlotte, debout sur une chaise... Cette eau tombée du ciel nous a aussi permis de nous régaler de nombreuses chanterelles appelées ici girolles. Ainsi, nous avons pu en famille arpenter le petit bois entre les deux yourtes pour y ramasser le précieux champignon… Quel bonheur ! Fèves et girolles ont été nos deux aliments de base durant ces quelques jours...
Par contre, l’eau abondante nous a empêché de capturer les géants du Lot. Pas de silures au bout de nos cannes cette année. Pas de silures, et même pas un gardon… Décidément, vivement la future escapade à l’Illsee ! C’est toutefois en déambulant le long de la vallée du Lot et de ses méandres que nous avons découvert Luzech et sa fête aux ânes, et aussi Albas et son festival International d’accordéon, où nous avons pu nous laisser bercer pendant 1 heure aux sons de deux accordéonistes de génie, en totale transe d’improvisation.
Nous avons également profité du Lot pour découvrir la jolie ville de Figeac et le musée de Champollion. C’est en effet là qu’a grandi le déchiffreur des hiéroglyphes. Nous sommes montés plus au nord pour faire une halte à Rocamadour, non pas pour y manger des cabécous, mais pour découvrir ce haut lieu énergétique. De belles images dans notre tête et des beaux souvenirs aussi. C’est là que nous avons sympathisé avec les Magots et vu s’envoler les Pygargues à tête blanche. Pas loin du gouffre, nous nous sommes arrêtés à Padirac, là où je m’étais rendu dans le siècle passé, plus ou moins à l’âge d’Amaël, mais cela demande confirmation…Finalement, nous avons franchi la frontière corrézienne pour une halte à Brive-La-Gaillarde, mais nous n’y avons pas chanté Hip Hip Hip Hourra, les mégères gendarmicides chères à Georges ne nous sont pas apparues...
Bref, il nous restera de ce beau département des souvenirs impérissables. Nous y avons surtout découvert et vécu le quotidien d’une famille attachante. Des moments d’apprentissage fluide, durant lesquels les enfants se sont mis à leurs cahiers tous les matins. Lohan fait des progrès fulgurants en lecture et Amaël pose les divisions. Les après-midi furent l’occasion de créer une cabane à outils et des portes rustiques, de clouer du grillage et de barricader les vergers face aux attaques féroces des sangliers et des chevreuils,. Mais aussi d’écrire des chansons et de répéter en vue du premier concert live du groupe Malibi. Les enfants vous en parleront sûrement dans un prochain article.
Ce joli mois de mai pluvieux restera dans nos esprits. Merci du fond du cœur à la tribu des Maxou Pitchouns pour tous ces moments d’échanges sincères et profondément humains !
Le Lot semble être une bien belle région à visiter !
Profitez bien de vos deux derniers mois de nomadisme et d’aventures! 🌈